Gros coup de cœur de ces derniers semaines, "The Caterpillar" du groupe Ödland m’a donné envie d’en savoir un peu plus sur cet étonnait projet. J’ai donc posé quelques questions à Lorenzo, Alizée et Isabele, les trois membres de Ödland pour savoir comment fonctionne cette entité remarquable.
Comment est né le projet ? Comment se compose le groupe ?
Lorenzo : Dès décembre 2008, j'ai cherché à constituer un groupe de musique entièrement acoustique. Je n'avais qu'une vague idée de là où le projet se dirigerait. J'ai commencé les répétitions avec Alizée, que je connaissais très bien, avec qui j'avais déjà l'habitude de travailler. La complicité que je partage avec elle nous fait avancer très vite. Elle comprend rapidement les directions que j'aime prendre.
Dès le début, il y avait aussi Isabelle, que j'ai connu par ses photographies. En commençant le projet, nous nous connaissions vraiment à peine. C'est d'ailleurs elle qui a proposé le nom d'Ödland, inspiré d'une histoire qui lui plaisait je crois, le nom d'un désert dans le nord. Avec le temps, Ödland a su prendre d'autres significations, qui nous correspondent aussi, mais à l'origine, c'est surtout pour la musicalité du mot.
Nous avons donc commencé tous les trois, en travaillant sur notre premier morceau The Caterpillar. C'est un des morceaux qui a le plus évolué depuis le début, surtout avec l'arrivée de Léa la violoniste quelques semaines plus tard. C'est pourquoi je le trouve très représentatif de notre style, presque manifeste par ses collages de plusieurs ambiances juxtaposées. Au début, je ne pensais pas faire chanter Alizée, c'est quelque chose qu'elle n'avait jamais essayé auparavant. Je pensais lui faire réciter ou jouer certains textes, et puis en essayant et improvisant, elle est très vite arrivé à esquisser des mélodies. Je me suis mis à lui composer des parties chant, et je suis surpris de voir comme elle y est arrivé vite. Léa est la sœur d'Alizée. Un jour, elle m'a fait l'honneur de me jouer un peu de violon, j'ai trouvé cela charmant et je lui ai tout de suite proposé d'intégrer le groupe.
J'ai proposé de nous suivre à certaines autres personnes avec qui je sentais que des étincelles pourraient se produire, un bassiste, un trompettiste, une clarinettiste, des flûtistes...
Je n'avais pas d'apriori sur les instruments utilisés, c'était plutôt une question de personnalité. Ces amis n'ont pas accepté pour des raisons de disponibilité ou de gout,
alors nous proposons un Ödland en quartet.
Alizée : Je suis contente de la forme finale du projet, et d'avoir trouvé ma place dans le groupe avec ma voix qui chante sur un fil. Le théâtre m'a aussi permis d'interpréter les textes à ma façon et à a r t i c u l e r...
Isabelle : Pour l'anecdote du nom Ödland, cela vient d'un livre où le conte "Rapunzel" (la princesse aux cheveux très long) est remanié, la princesse est chassée en Ödland (qui veut dire terre désertique) par la sorcière après qu'elle lui ai désobéit en rencontrant le prince. L'univers du conte et la sonorité du mot était parfait, il se prête aussi à différentes interprétations.
D’où vous vient cette écriture, cette façon de faire des textes à la fois absurdes, drôles, poétiques ?
Lorenzo : En ce qui concerne les thèmes abordés, c'est du cas par cas pour chaque chanson.
Je suis auteur de chaque texte excepté pour De l'autre côté du miroir d'Alizée et Sur les murs de ma chambre d'Isabelle. Par exemple sur The Caterpillar, j'ai découpé des morceaux du chapitre d'Alice au pays des merveilles du même nom et je m'en suis servi de matière à illustrer. Alizée a écrit la fin de la chanson avec la même méthode. En revanche pour La chanson du parasite, c'est tout autre chose, c'est un documentaire sur les parasites qui m'a impressionné et qui m'a donné envie d'écrire une histoire d'amour particulière.
Il y a parfois du texte issu de sentiments éprouvés comme Les yeux de l'oiseau, ou au contraire inspirés par une technique comme la photographie. J'aime bien adopter une démarche futuriste comme dans Train, avec un hommage à la machine, à la technique,
aux inventions qui ont bouleversé le XIXe siècle. Il y a le téléphone dans De Vienne à Paris (inspiré d'un article de Charles Bourseul) et Train est l'histoire de William Husskisson, le premier accidenté de train (en 1830 sur la ligne Manchester-Liverpool). Cette anecdote me fascine.
Quelque chose aussi m'a profondément marqué il y a quelques mois, une chanson folle d'un groupe qui semble vraiment très éloigné de nos influences.
Il s'agit de Sexy Sushi qui balance complètement dans l'électronique. Leur chanson Cheval m'a ouvert des portes sur l'écriture, j'ai trouvé le principe complètement génial et futuriste, genre italiens des années 1910, voire naturaliste, dadaïstes. Et ce principe m'a guidé sur certains morceaux.
J'écris beaucoup de partitions, mais je laisse de la place aux imprévus et à la façon dont chacun peut et veut s'approprier le morceau. L'enregistrement est une partie intégrante de notre travail pour ça. On propose des choses, des erreurs, des essais. En réécoutant les enregistrements à tête reposée, je réintègre des défauts ou des écarts de façon définitive dans le morceau, et ainsi, plusieurs versions se succèdent avant d'arriver à une stabilité.
Alizée et Isabelle ne savait pas lire de partitions, et c'est un langage à inventer pour se comprendre sur certaines parties où il semblerait bien malvenu d'écrire quoi que ce soit. C'est ici que le ressenti est un élément clé est c'est pour cela que je préfère travailler avec des personnes sensibles qui découvrent la musique, de façon très fraîche et spontanée, plutôt qu'avec des virtuoses ultra-techniciens sans faiblesse.
Alizée : L'univers d'Alice au pays des merveilles m'attire beaucoup et m'effraie à la fois. Je suis toujours ravie de voir à quel point l'ambiance finale de la chanson correspond à ce que j'espérais. Je pense écrire d'autres chansons fofolles à l'avenir. ça me plait.
Il y a presque un côté théâtral dans votre musique, on l’imagine très bien mis en scène dans un spectacle… vous ressentez ça aussi ?
Lorenzo : Bien sûr ! C'est quelque chose que je suis obligé de ressentir pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, le spectacle auquel j'ai participé juste avant Ödland, (Silence de Lil) est un spectacle de théâtre au sein duquel je suis pianiste et comédien. Le jeu et la musique se mélangent complètement, ainsi que la vidéo. Ce travail vraiment très intéressant m'a nourri pour le projet d'Ödland même si ce dernier est beaucoup plus musical. Bien que nous jouions de la musique sur scène, en étant naturels, il y a une discipline obligatoire pour la qualité du spectacle, et même les petits textes de transitions entre les morceaux sont travaillés de façon à bien coller à l'univers. Ensuite, la chanteuse du groupe est comédienne. C'est un atout pour la scène. Elle sait jouer des personnages sans basculer dans l'excès. J'aime beaucoup ce que propose Alizée à ce niveau-là, c'est toujours fin et dans le ton. Et puis enfin, nos inspirations nous emmènent vers des formats musicaux bien poussiéreux, comme l'opérette. Un morceau est en travail, mais sûrement pour un album qui viendra après Ottocento, de format 12min, où les personnages se bousculent dans le chant d'Alizée, fidèle au chapitre Un thé chez les fous, toujours d'Alice au pays des merveilles.
En parlant de théâtre, nous avons donné un concert au Hot Club de Lyon ce week-end, où Ödland était précédé du spectacle Silence de Lil, et les deux formats se sont très bien mélangés. (trois enregistrements live sur notre page myspace en ce moment)
Alizée : Le théâtre fait évidemment parti de moi : j'étais comédienne avant d'être chanteuse, mais il fallait trouver un équilibre entre les deux, que l'interprétation ne soit pas excessive et que le chant ne soit pas totalement neutre non plus. Je ne voulais pas faire de la chanson théâtreuse dans le mauvais sens du terme. Chanter est très différent de jouer, on est plus à nu je trouve, il s'agit d'être soi même, on n'est pas protégé par un personnage bien défini mais la scène reste la scène, alors il faut trouver des petits trucs pour faire partager son univers. La complicité avec le public n'en ressort que plus forte, elle est immédiate et le plaisir du jeu, l'amour du texte persistent. Enfin, chanter ou jouer, c'est le même principe, se laisser entraîner dans un monde et transmettre cela au public.
Je cite CocoRosie dans ma chronique, je pense aussi à Lonely Drifter Karen en écoutant vos chansons… pour le côté "merveilleux"… ce sont des artistes que vous connaissez ? appréciez ? Quels sont vos inspirations/ vos goûts ?
Lorenzo : Cocorosie a été un coup de coeur pour ma part. J'admire leur démarche et elles m'influencent sûrement avec leur album La maison de mon rêve. Mais c'est surtout sur le principe. Musicalement, je me plonge vraiment dans les partitions classiques du XIXe siècle, aussi bien chez les russes, que les allemands ou les français. J'aime beaucoup explorer des vieux livres gravés d'auteurs méconnus mais qui écrivaient des chansons très populaires à cette époque. Je suis aussi un amoureux du ragtime de Scott Joplin, du saloon déjanté au salon parisien de Chopin. Et puis plus récemment Serge Gainsbourg et Boris Vian, forcément.
Les influences ne sont pas que musicales, elles sont beaucoup littéraires (Kafka, Poe, J.M. Barrie, Lewis Carroll...).
Alizée : Cocorosie c'est la grande classe. Et puis je crois qu'elles sont sœurs elles aussi...
Isabelle : Lonely Drifter Karen j'adore, ravie qu'ils soient cités !
L’album Ottocento sera t-il dans la continuité de ce Ep ?
Lorenzo : Le Ep est un avant-goût de cet album. Il en fait partie, c'est un outil pour nous faire connaître plus rapidement. Les chansons d'"Ottocento" sont déjà toutes écrites.
Comment est né le projet ? Comment se compose le groupe ?
Lorenzo : Dès décembre 2008, j'ai cherché à constituer un groupe de musique entièrement acoustique. Je n'avais qu'une vague idée de là où le projet se dirigerait. J'ai commencé les répétitions avec Alizée, que je connaissais très bien, avec qui j'avais déjà l'habitude de travailler. La complicité que je partage avec elle nous fait avancer très vite. Elle comprend rapidement les directions que j'aime prendre.
Dès le début, il y avait aussi Isabelle, que j'ai connu par ses photographies. En commençant le projet, nous nous connaissions vraiment à peine. C'est d'ailleurs elle qui a proposé le nom d'Ödland, inspiré d'une histoire qui lui plaisait je crois, le nom d'un désert dans le nord. Avec le temps, Ödland a su prendre d'autres significations, qui nous correspondent aussi, mais à l'origine, c'est surtout pour la musicalité du mot.
Nous avons donc commencé tous les trois, en travaillant sur notre premier morceau The Caterpillar. C'est un des morceaux qui a le plus évolué depuis le début, surtout avec l'arrivée de Léa la violoniste quelques semaines plus tard. C'est pourquoi je le trouve très représentatif de notre style, presque manifeste par ses collages de plusieurs ambiances juxtaposées. Au début, je ne pensais pas faire chanter Alizée, c'est quelque chose qu'elle n'avait jamais essayé auparavant. Je pensais lui faire réciter ou jouer certains textes, et puis en essayant et improvisant, elle est très vite arrivé à esquisser des mélodies. Je me suis mis à lui composer des parties chant, et je suis surpris de voir comme elle y est arrivé vite. Léa est la sœur d'Alizée. Un jour, elle m'a fait l'honneur de me jouer un peu de violon, j'ai trouvé cela charmant et je lui ai tout de suite proposé d'intégrer le groupe.
J'ai proposé de nous suivre à certaines autres personnes avec qui je sentais que des étincelles pourraient se produire, un bassiste, un trompettiste, une clarinettiste, des flûtistes...
Je n'avais pas d'apriori sur les instruments utilisés, c'était plutôt une question de personnalité. Ces amis n'ont pas accepté pour des raisons de disponibilité ou de gout,
alors nous proposons un Ödland en quartet.
Alizée : Je suis contente de la forme finale du projet, et d'avoir trouvé ma place dans le groupe avec ma voix qui chante sur un fil. Le théâtre m'a aussi permis d'interpréter les textes à ma façon et à a r t i c u l e r...
Isabelle : Pour l'anecdote du nom Ödland, cela vient d'un livre où le conte "Rapunzel" (la princesse aux cheveux très long) est remanié, la princesse est chassée en Ödland (qui veut dire terre désertique) par la sorcière après qu'elle lui ai désobéit en rencontrant le prince. L'univers du conte et la sonorité du mot était parfait, il se prête aussi à différentes interprétations.
D’où vous vient cette écriture, cette façon de faire des textes à la fois absurdes, drôles, poétiques ?
Lorenzo : En ce qui concerne les thèmes abordés, c'est du cas par cas pour chaque chanson.
Je suis auteur de chaque texte excepté pour De l'autre côté du miroir d'Alizée et Sur les murs de ma chambre d'Isabelle. Par exemple sur The Caterpillar, j'ai découpé des morceaux du chapitre d'Alice au pays des merveilles du même nom et je m'en suis servi de matière à illustrer. Alizée a écrit la fin de la chanson avec la même méthode. En revanche pour La chanson du parasite, c'est tout autre chose, c'est un documentaire sur les parasites qui m'a impressionné et qui m'a donné envie d'écrire une histoire d'amour particulière.
Il y a parfois du texte issu de sentiments éprouvés comme Les yeux de l'oiseau, ou au contraire inspirés par une technique comme la photographie. J'aime bien adopter une démarche futuriste comme dans Train, avec un hommage à la machine, à la technique,
aux inventions qui ont bouleversé le XIXe siècle. Il y a le téléphone dans De Vienne à Paris (inspiré d'un article de Charles Bourseul) et Train est l'histoire de William Husskisson, le premier accidenté de train (en 1830 sur la ligne Manchester-Liverpool). Cette anecdote me fascine.
Quelque chose aussi m'a profondément marqué il y a quelques mois, une chanson folle d'un groupe qui semble vraiment très éloigné de nos influences.
Il s'agit de Sexy Sushi qui balance complètement dans l'électronique. Leur chanson Cheval m'a ouvert des portes sur l'écriture, j'ai trouvé le principe complètement génial et futuriste, genre italiens des années 1910, voire naturaliste, dadaïstes. Et ce principe m'a guidé sur certains morceaux.
J'écris beaucoup de partitions, mais je laisse de la place aux imprévus et à la façon dont chacun peut et veut s'approprier le morceau. L'enregistrement est une partie intégrante de notre travail pour ça. On propose des choses, des erreurs, des essais. En réécoutant les enregistrements à tête reposée, je réintègre des défauts ou des écarts de façon définitive dans le morceau, et ainsi, plusieurs versions se succèdent avant d'arriver à une stabilité.
Alizée et Isabelle ne savait pas lire de partitions, et c'est un langage à inventer pour se comprendre sur certaines parties où il semblerait bien malvenu d'écrire quoi que ce soit. C'est ici que le ressenti est un élément clé est c'est pour cela que je préfère travailler avec des personnes sensibles qui découvrent la musique, de façon très fraîche et spontanée, plutôt qu'avec des virtuoses ultra-techniciens sans faiblesse.
Alizée : L'univers d'Alice au pays des merveilles m'attire beaucoup et m'effraie à la fois. Je suis toujours ravie de voir à quel point l'ambiance finale de la chanson correspond à ce que j'espérais. Je pense écrire d'autres chansons fofolles à l'avenir. ça me plait.
Il y a presque un côté théâtral dans votre musique, on l’imagine très bien mis en scène dans un spectacle… vous ressentez ça aussi ?
Lorenzo : Bien sûr ! C'est quelque chose que je suis obligé de ressentir pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, le spectacle auquel j'ai participé juste avant Ödland, (Silence de Lil) est un spectacle de théâtre au sein duquel je suis pianiste et comédien. Le jeu et la musique se mélangent complètement, ainsi que la vidéo. Ce travail vraiment très intéressant m'a nourri pour le projet d'Ödland même si ce dernier est beaucoup plus musical. Bien que nous jouions de la musique sur scène, en étant naturels, il y a une discipline obligatoire pour la qualité du spectacle, et même les petits textes de transitions entre les morceaux sont travaillés de façon à bien coller à l'univers. Ensuite, la chanteuse du groupe est comédienne. C'est un atout pour la scène. Elle sait jouer des personnages sans basculer dans l'excès. J'aime beaucoup ce que propose Alizée à ce niveau-là, c'est toujours fin et dans le ton. Et puis enfin, nos inspirations nous emmènent vers des formats musicaux bien poussiéreux, comme l'opérette. Un morceau est en travail, mais sûrement pour un album qui viendra après Ottocento, de format 12min, où les personnages se bousculent dans le chant d'Alizée, fidèle au chapitre Un thé chez les fous, toujours d'Alice au pays des merveilles.
En parlant de théâtre, nous avons donné un concert au Hot Club de Lyon ce week-end, où Ödland était précédé du spectacle Silence de Lil, et les deux formats se sont très bien mélangés. (trois enregistrements live sur notre page myspace en ce moment)
Alizée : Le théâtre fait évidemment parti de moi : j'étais comédienne avant d'être chanteuse, mais il fallait trouver un équilibre entre les deux, que l'interprétation ne soit pas excessive et que le chant ne soit pas totalement neutre non plus. Je ne voulais pas faire de la chanson théâtreuse dans le mauvais sens du terme. Chanter est très différent de jouer, on est plus à nu je trouve, il s'agit d'être soi même, on n'est pas protégé par un personnage bien défini mais la scène reste la scène, alors il faut trouver des petits trucs pour faire partager son univers. La complicité avec le public n'en ressort que plus forte, elle est immédiate et le plaisir du jeu, l'amour du texte persistent. Enfin, chanter ou jouer, c'est le même principe, se laisser entraîner dans un monde et transmettre cela au public.
Je cite CocoRosie dans ma chronique, je pense aussi à Lonely Drifter Karen en écoutant vos chansons… pour le côté "merveilleux"… ce sont des artistes que vous connaissez ? appréciez ? Quels sont vos inspirations/ vos goûts ?
Lorenzo : Cocorosie a été un coup de coeur pour ma part. J'admire leur démarche et elles m'influencent sûrement avec leur album La maison de mon rêve. Mais c'est surtout sur le principe. Musicalement, je me plonge vraiment dans les partitions classiques du XIXe siècle, aussi bien chez les russes, que les allemands ou les français. J'aime beaucoup explorer des vieux livres gravés d'auteurs méconnus mais qui écrivaient des chansons très populaires à cette époque. Je suis aussi un amoureux du ragtime de Scott Joplin, du saloon déjanté au salon parisien de Chopin. Et puis plus récemment Serge Gainsbourg et Boris Vian, forcément.
Les influences ne sont pas que musicales, elles sont beaucoup littéraires (Kafka, Poe, J.M. Barrie, Lewis Carroll...).
Alizée : Cocorosie c'est la grande classe. Et puis je crois qu'elles sont sœurs elles aussi...
Isabelle : Lonely Drifter Karen j'adore, ravie qu'ils soient cités !
L’album Ottocento sera t-il dans la continuité de ce Ep ?
Lorenzo : Le Ep est un avant-goût de cet album. Il en fait partie, c'est un outil pour nous faire connaître plus rapidement. Les chansons d'"Ottocento" sont déjà toutes écrites.
www.odland.fr
Ödland - The Caterpillar
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